Tarquin arrivait directement des cellules où il avait déjà fait échapper plusieurs prisonniers. Il se baladait depuis les toits pour n’être vu de personne. Il observa minutieusement le palais afin d’en trouver une fenêtre ouverte pour s’y glisser. La seule qui fut ouverte était celle qui était protégée par un garde sûrement remarqué pour ses talents de neutralité envers une femme en chemise de nuit et extrêment attirante de surcroît. Tarquin pouvait sentir que le sang d’une personne dans la chambre, un sang qui ne circulait pas aussi vite que lorsqu’on était debout ou même assis. La personne devait donc être endormie et le fait que la fenêtre soit surveillée insinuait que c’était la reine qui dormait ici. Tarquin ne voulait pas tuer la reine car cela n’avancerait à rien mais il voulait jouer avec elle. Il s’assit alors en tailleur, et fit sortir son esprit de son corps afin de rentrer dans celui de la reine. Une fois le corps bien assimilé, Tarquin se rendit compte qu’elle ne portait qu’une chemise de nuit portant des fleurs de lys, le symbole de la royauté, et un bas très mince. Elle [il] appela le garde posté devant la fenêtre [en imitant parfaitement la voix] sous prétexte qu’elle avait besoin de main-d’œuvre forte. Puis elle descendit dehors et appela le reste de la garde sous le même prétexte. Elle alla sur la place devant le palais afin que toutes les personnes présentes puissent la voir. Elle se plaça bien au centre, comme si elle représentait un obstacle entre la population et la garde. Elle déboutonna légèrement sa chemise de nuit mais pas au point d’être osé loin de là. Elle se retourna vers le garde qui lui devait une garde rapprochée et lui dit alors :
« Allez montre-moi tes dons naturels... Montre moi ce que tu vaut vraiment…
- Sauf votre respect Votre Seigneurerie…
- Allons qu’attends-tu ? Prends-moi c’est un ordre ! Mais peut-être es-tu trop timide mon brave, pfff lopette."
Elle se retourna alors vers le reste de la population civile et elle ouvrit en grand sa chemise de nuit, qu’elle lança en arrière et qui fut rattrapée par les gardes, laissant ses seins ni trop petits ni trop gros à l’air libre. La gent féminine né réagit pas, c’était une reine après tout, elle faisait ce qu’elle voulait mais cela choquait énormément. La reine dit ensuite :
"N’y a t-il personne que cala intéresse ? dit-elle en mettant la main sur ses seins ? Allez n’hésitez pas hommes, je sais que vous le voulez. Vous verrez enfin le vrai visage de votre reine, celui d’une femme qui peut combler toutes vos espérances et vous faire profiter de tous vos fantasmes que vous n’avez jamais osé faire connaître."
Un homme s’approcha alors de la reine, ne cachant nullement ses intentions car son regard était fixé sur les seins de la reine qui retirait son bas et ne cachant nullement ce qu’une femme, de plus royale, devrait cacher par pudeur. Mais un garde se plaça entre les deux protagonistes. La reine le repoussa en disant :
"Attends ton tour mon brave, tout le monde pourra goûter à mon corps de reine."
Alors que l’homme montrait physiquement qu’il avait envie de la reine, et en enlevant son pantalon, Tarquin sortit de son corps pour retourner dans le sien. Les deux personnages retrouvaient leurs esprits en même temps. La reine poussa un grand : "AHHH !" en voyant l’homme puis en se regardant elle cria de nouveau la même chose en tentant de se cacher du mieux qu’elle pouvait mais dans la précipitation elle ne fit qu’augmenter l’envie chez l’homme qui croyait encore que c’était une sorte de plaisir de la part de la reine. Il s’en approcha et il écarta les bras de la reine afin de la toucher. La reine hurla alors :
"Gardes ! Enparez-vous de lui. Pendaison ! Oser toucher une reine avec des intentions perverses.
- Mais Votre Majesté, c’est vous qui…
- Comment !? Même la garde se retourne contre moi !? Arrêtez tous ces hommes qui bavent en voyant mon sublime corps et qui profitent de mon malheur, puis ces femmes qui savent qu’on ne déshabille pas une femme ainsi."
Les femmes de la place furent toutes étonnées à ses mots, ainsi que les hommes qui s’étaient déjà calmés. La reine prétendait avoir été déshabillée alors qu’elle avait elle-même ôté ses vêtements afin de combler ses plaisirs sexuels. Rapidement un courant de révolte envers le pouvoir royal se fit sentir car la reine usait de ses pouvoirs pour maltraiter son peuple. La reine rentra en courant dans le palais tentant de se cacher tant bien que mal. La garde ne réprima pas la population car elle savait parfaitement que la reine était en tort. Ce n’était plus qu’une question de temps avant que le pouvoir royal ne subisse une révolution. Tarquin sourit à cette pensée puis il retourna à Keorock.